Je m’appelle Alexandre Magnat et j’ai 39 ans. Je suis issu du milieu technique en étant un ancien ingénieur informatique. J’ai pu occuper certains postes en étant salarié dans différents secteurs notamment dans les milieux de la logistique, l’énergie, la télécom, le data senteur et l’aéronautique.
Mon dernier poste a été d’être directeur d’un service informatique dans les énergies renouvelables.
Comment vous est venue l'idée d'entreprendre ?
Je ne m’étais jamais dit dans ma vie qu’un jour, je créerai ma propre société, si on m’avait dit le 1er janvier 2017 que j’allais démissionner et poser les droits de l’entreprise en mars 2018 ,je n’y aurai pas cru.
C’est en 2017 que j’ai eu l’idée du film souvenir par le biais d’une plateforme technologique avec une application sur le smartphone, le service de géolocalisation activait les caméras par où on passait et on avait notre film à la fin.
Quelle est la vision de votre projet ?
Je suis un gros fervent de ski et l’idée était qu’aucun copains ne restent sur le bord à filmer, mais que tout le monde puisse skier. En 2018, j’avais donc une vision ludique d’Intence où l’algorithme par le biais du téléphone et des caméras créer un film souvenir des descentes de pistes.
Puis, en discutant avec des directeurs de stations de ski, je me suis rendu compte que je venais d’un milieu très élevé en technologie alors que le milieu du ski est très éloigné de ce genre de chose.
C’est au bout de 4 ans, d’évolution et d’étoffement de notre technologie, que notre système de vidéo n’est plus qu’une petite option. Aujourd’hui, on veut simplifier le parcours client de l’endroit où il se gare à leur départ de site.
Pourquoi avoir fait appel à des business Angels et comment s’est déroulé votre processus de levée de fonds?
Nous avons également constaté que, grâce au déclenchement des caméras, nous pouvions réaliser une analyse de flux de skieurs sur les pistes et aussi, en apprendre plus sur leur comportement.
Le modèle économique ne consistait donc plus à faire des vidéos souvenirs, mais de rendre service aux skieurs grâce à la collecte de données, d’analyser, et donc mieux comprendre les usages d’utilisateurs de ski. Nous avons donc eu besoin de développer les fonctionnalités, de renforcer notre équipe et aussi d’augmenter notre force de commercialisation.
Après avoir élaboré notre business plan et échangé avec des fonds d’investissements, nous avons établi le constat que l’ordre naturel des choses pour lever des fonds était de passer par la love money, puis les business Angels et enfin les fonds d’investissements. Ce qui nous a conduits vers les BA’s de Capitole Angels où nous avons pu faire notre présentation et notre instruction.
Le processus a été un peu angoissant pour nous, car nous avons commencé cette levée de fonds en plein arrivée de la Covid ce qui a fait que le processus fut long, mais nous avons pu avoir un accompagnement bienveillant avec des personnes agréables qui s’est conclu par une levée de 210K€ auprès des différents Business Angels.
Un conseil pour tous ceux qui veulent se lancer dans l’entrepreunariat?
Ce qui est important est de voir loin et grand, dans son démarrage, il ne faut pas s’auto brider ou s’auto censuré. C’est une perte de temps. On peut y arriver et faire bouger les grandes lignes, il faut juste s’autoriser à voir loin et à croire en ses projets.
Une phrase ou une image qui vous inspire?
Pour moi, il faut être : Un éternel insatisfait, toujours faire mieux, toujours être critique et se mettre à la place du consommateur pour rester connecter avec ce qu’on est en train de faire, au marché et au sens de notre projet.