Je m’appelle Jean Marie PILLOT, je suis business angel depuis à peu près deux ans. D’origine, je suis ingénieur Télécom Paris, avec 40 ans d’expérience dans la high-tech, notamment dans des domaines B2B. J’ai travaillé en France et à l’international, principalement aux États-Unis et en Allemagne. C’est ce qui m’a amené à devenir conseiller du commerce extérieur de la France. Je suis marié, père de deux enfants, et actuellement, je suis président du GREP. Le GREP est une association qui organise des conférences-débats sur des sujets de société à Toulouse et dans la région.
Capitole Angels, c’est arrivé comment ?
Dans mes activités, je suis membre du Cercle d’Oc, un cercle de dirigeants toulousains. Pierre Carli, qui en faisait également partie, m’a présenté la démarche de Capitole Angels, qui m’a convaincue. Après quelques soirées pitch-test, j’ai décidé de rejoindre l’équipe de Pierre.
Parlez-nous d'un investissement qui vous a marqué ?
C’est une expérience extrêmement enrichissante. J’ai mené quelques instructions de start-up, ce qui fait partie de la démarche des business angels. L’objectif pour nous n’est pas seulement d’apporter de l’argent, mais aussi de contribuer à travers un accompagnement actif. Par exemple, j’ai mené une instruction approfondie avec une start-up nommée Lium. Lium, qui n’est pas encore très connue, est liée à Capital Angels et au spin-off avec Aerospace Angels. Cette start-up, basée à Avignon, développe des ballons captifs pour la surveillance de sites critiques ou sensibles, tels que des sites nucléaires ou gaziers.
J’ai décidé d’investir dans Lium, rejoignant d’autres investisseurs dont les frères Montgolfier, célèbres pour leurs ballons. Récemment, Lium a levé 800 000 euros pour poursuivre son développement. Ce qui est intéressant, c’est la continuité entre cette technologie de pointe et l’histoire des montgolfières.
Que diriez vous pour donner envie de tenter l’aventure Capitole Angels ?
Sur le plan personnel, c’est une expérience enrichissante. Les relations au sein de l’équipe des business angels sont très conviviales. L’équipe permanente est remarquable, et la découverte des start-ups, ainsi que leurs dirigeants, est fascinante. Ce qu’on attend des start-ups, c’est une capacité d’écoute et une ouverture aux conseils que nous pouvons leur apporter. Bien sûr, notre objectif reste un investissement à but lucratif à long terme.
Quels sont vos critères d’investissement ?
Je m’intéresse particulièrement aux start-ups à impact, notamment dans le contexte des enjeux climatiques et écologiques actuels. Si la sobriété est essentielle, la technologie peut aussi apporter des solutions à ces problématiques. Les start-ups ont souvent une dynamique innovante qui peut contribuer à résoudre nos problèmes sociétaux.
En tant que business angel, je cherche des start-ups ayant une capacité d’écoute et ouvertes à des conseils variés, qu’il s’agisse de gestion contractuelle, de relations réseau ou d’autres aspects stratégiques. Les business angels peuvent vraiment apporter beaucoup aux start-ups.
Une phrase inspirante ?
Pour conclure, je dirais qu’il faut oser. Oser innover, oser collaborer. Je crois profondément au collectif. La viabilité à long terme d’une start-up repose rarement sur une seule personne, mais bien sur une équipe capable de collaborer efficacement.