Je m’appelle Raphaël Gaillard et je suis le Président et fondateur de Watertracks. Je suis issu du milieu technique, j’ai évolué dans différents postes de responsable de Matériel Travaux Souterrains jusqu’à être le chef d’orchestre de la refonte deservices matériel dans le cadre d’une fusion de deux entreprises. 

Créée en juin 2016 dans l’Hérault, WATERTRACKS est une société d’ingénierie et de service qui conçoit, fabrique et opère des machines pour tous types de travaux sous-marins. Elle bénéficie notamment d’une expérience de plus de 30 ans dans les opérations de terrassement, ensouillage et déroctage jusqu’à 100m de profondeur

Comment vous est venue l'idée d'entreprendre ?

L’idée d’entreprendre mûrissait en moi depuis un moment, je me disais que cela serait chouette d’avoir ma propre entreprise, mais j’attendais d’avoir l’idée pour me lancer. Puis, un jour, j’ai rencontré quelqu’un qui faisait marcher des machines de travaux public sous l’eau. J’ai tout de suite voulu en faire autant et j’ai eu l’opportunité de poursuivre son œuvre en lui rachetant sa technologie. Je l’ai aussi fait en suivant des modèles de personnes que j’ai pu rencontrer au fil de ma vie. 

Quelle est la vision de votre projet ?

Avec le projet Nessie, nous avons créé une nouvelle technologie. Nous avons comme ambition d’amorcer une croissance du marché de dragage des barrages par apport technologique dans un contexte ou la sédimentation des lacs atteint des seuils critiques. Nous avons la garantie de proposer une offre pertinente car elle répond à un cahier des charges. Aujourd’hui nous voulons adresser notre service aux pays développés et sensibles à l’écologie, car notre solution permet d’impacter positivement la planète.  ·

Pourquoi avoir fait appel à des business Angels et comment s’est déroulé votre processus de levée de fonds?

Nous avons répondu à un appel à projet lancé par EDF. Nous avons été sélectionnés pour poursuivre dans le cadre d’un partenariat d’innovation. L’enjeu pour Watertracks était de financer sa part du projet, et notamment le dérisquage des briques technologiques nécessaire à la levée de trois verrous. Notre enjeu était de garder la propriété industrielle. Nous avons dû autofinancer 80% de la phase d’amorçage du projet et par conséquent trouver les fonds nécessaires pour le faire. Nous avons dans un premier temps fait la rencontre du groupe MELIES qui nous a mis en relation avec Capitole Angels. Le processus avec les Business Angelsnous a permis de véritablement monter un dossier robuste et nous sommes ravis de l’accompagnement que nous avons pu avoir durant cette période de levée de fonds,  mais également de l’aprés.

Un conseil pour tous ceux qui veulent se lancer dans l’entrepreunariat?

Ne pas attendre d’avoir une idée pour se lancer. Je me suis rendu compte qu’au final, c’était en faisant qu’on s’aperçoit que l’idée compte pour peu. Ce qui compte, c’est la façon de faire les choses. Alors développez une expertise et répondez à des besoins. Et après les idées viendront. Vérifiez que votre idée est respectueuse de l’environnement, est bonne pour la société et est rentable. Et ensuite foncez !

Une phrase ou une image qui vous inspire?

« Il ne savait pas que c’était impossible et alors ils l’ont fait. »

Mark Twain