Je suis Sébastien Dugué, fondateur de Tamplo. Avant d’entreprendre, j’ai étudié à l’INSA Toulouse tout en en pratiquant le judo à haut niveau. Ce parcours a forgé ma vision de l’entrepreneuriat. Il y a beaucoup de similitudes entre le sport de haut niveau et le monde des start-ups : la recherche de l’excellence, les sacrifices, et le fait de mettre en lumière quelques individus alors que beaucoup travaillent dans l’ombre.

Comment vous est venue l'idée d'entreprendre ?

L’envie d’exprimer ma créativité et d’aller là où je le souhaite sans les contraintes du salariat a été un moteur majeur de mon désir d’entreprendre. Je crois profondément que l’entrepreneuriat offre une liberté d’action et d’expression qu’on ne trouve pas ailleurs.

Quelle est la vision de votre projet ?

 Notre vision chez Tamplo est de rendre le travail en équipe plus efficace. Nous voulons améliorer l’expérience en réunion, car nous croyons que de bonnes réunions sont essentielles à une bonne gestion et à une collaboration fructueuse au sein des équipes.

Pourquoi avoir fait appel à des business Angels et comment s’est déroulé votre processus de levée de fonds?

Faire appel à des Business Angels était inévitable à un moment donné de notre parcours. Notre marché, marqué par une certaine résistance au changement, nécessitait des ressources supplémentaires pour avancer. Au-delà de l’aspect financier, nous avons récolté une expertise précieuse. Nous avons formé un comité stratégique avec des BA compétents dans des domaines complémentaires, et leurs conseils nous ont été extrêmement bénéfiques.

Un conseil pour tous ceux qui veulent se lancer dans l’entrepreunariat?

Associez-vous avec des personnes ayant une compétence critique pour la société que vous ne possédez pas.

Une phrase ou une image qui vous inspire?

Mon fils de six ans m’a demandé à noël : « papa c’est quoi être chef ». Je lui ai répondu : « c’est trouver des solutions quand personne n’en trouve et tout faire pour que son équipe se réalise et puisse faire progresser le projet commun. ».

Lui : « C’est trop dur ». Moi : « Oui, mais quand tu réussis c’est super ! »